Atelier vitrail
télécharger 170.85 Kb.
|
  SERVICE À LA COMMUNAUTÉ SERVICE AUX ENTREPRISES ATELIER VITRAIL CHARMILLE T  rois-RivièresShawinigan Louiseville St-Stanislas 2009 2010 RAPPORT D’ACTIVITÉS Table des matières
Description des travailleurs et employés 25
Historique Le tout premier Service d’Intégration au Travail (SIT) a vu officiellement le jour en 1997 à Trois-Rivières, suite à une précieuse collaboration entre le Centre hospitalier du Centre de la Mauricie (site Ste-Thérèse), le Centre hospitalier régional de Trois-Rivières et le Centre le Havre. Cette concertation avait pour but d’offrir une réponse adaptée et durable aux difficultés d’intégration vécues par les personnes itinérantes ayant des problèmes graves de santé mentale. Par la suite, les responsables du Service d’Intégration au Travail (SIT) de Trois-Rivières et du Centre de travail Serge Barolet (Shawinigan) décident de regrouper leur organisation afin de mieux répondre aux besoins de ces personnes dans les différentes régions de la Mauricie. Ils décident alors de fonder la Corporation régionale. Le Centre Serge Barolet se dissocie alors du Centre hospitalier et devient le SIT de Shawinigan. Est ensuite fondé le SIT de Louiseville, (1998) et celui de St-Stanislas, (2001). Ainsi, en octobre 2000 est officiellement créée la Corporation « Service d’intégration au travail-Mauricie¸ ». Cette union faisant leur force, les quatre lieux de travail permettent notamment :  de couvrir un plus vaste territoire en Mauricie; d’échanger des ressources humaines, financières et matérielles; de partager des expertises et des connaissances; d’assurer une complémentarité des services.Dans ses orientations régionales en santé mentale (1999), la Régie régionale mentionne l’importance d’une telle Corporation : « …Il existe différentes formes d’accès au travail, comme par exemple une corporation de travail constituée en réseau et offrant des activités alternatives d’accès au travail pour les personnes présentant des troubles mentaux graves. Cette forme d’économie sociale qui vise à rapprocher le développement économique et social représente une avenue fort intéressante pour l’insertion en milieu de travail des personnes manifestant des troubles mentaux graves. » En octobre 1999, lors de son conseil d’administration, la Régie régionale reconnaît officiellement la Corporation telle que constituée et lui octroie par la suite un budget récurrent dans le cadre de son programme « Priorités régionales ». Les ressources prêtées par le Centre Hospitalier du Centre de la Mauricie (CHCM (devenu CSSS de l’Énergie) sont également transférées à la Corporation. Mission La mission du SIT-Mauricie est de favoriser l’intégration au travail des personnes ayant des problèmes de santé mentale graves et persistants. Il couvre le territoire de la Mauricie et comporte maintenant 5 points de services : 2 à Trois-Rivières (dont un atelier pour la récupération de métaux depuis janvier 2010), Shawinigan, Louiseville et St-Stanislas. Plus précisément, la Corporation vise à : Offrir du travail en milieu alternatif aux personnes ayant des problèmes de santé mentale; Favoriser l’embauche et le maintien des personnes présentant des problèmes de santé mentale sévères; Offrir une possibilité d’insertion sociale par :
Améliorer les conditions et la qualité de vie des personnes; Accroître l’autonomie des personnes qui sont défavorisées et qui présentent certaines limites fonctionnelles; Sensibiliser la population, les acteurs des réseaux publics et communautaires ainsi que les dirigeants politiques à la réalité des personnes ayant des troubles mentaux sévères et persistants, à l’adaptation au travail. À cette fin, utiliser tous les moyens et les formes de communication possible; Défendre et promouvoir les intérêts des personnes ayant des problèmes de santé mentale, au plan régional et provincial; Mettre en commun des expertises au niveau des secteurs économiques et du suivi de la main-d’œuvre.Services Afin de bien réaliser sa mission, les intervenants offrent aux travailleurs un ensemble de services essentiels à leur maintien dans le milieu : Accueil et évaluation des capacités et des habiletés de travail; Écoute et soutien; Renforcement et encadrement; Développement des habiletés de travail (assiduité, ponctualité, propreté, relations interpersonnelles, etc.); Formation aux tâches spécifiques (assemblage, usinage, comptage, récupération de métaux, vitrail, comptabilité, etc.); Amélioration des capacités de travail; Adaptation de poste de travail (gabarit); Réalisation de contrats de sous-traitance et supervision de la production.Les intervenants offrent également des services connexes afin d’aider la personne dans différentes sphères de sa vie. Cette approche globale permet ainsi une meilleure intégration et une plus grande consolidation des acquis de la personne : Suivi budgétaire; Références : organismes communautaires, réseau de la santé (suivi intensif et suivi d’intensité variable du CSSS), réseau de l’emploi (SEMO), réseau de l’éducation (éducation aux adultes), etc.; Accompagnement au besoin (palais de justice, assurance-chômage, solidarité sociale, urgence, etc.); Support à la famille; Suivi en milieu de travail externe; Participation au plan d’intervention avec d’autres ressources (ex. : SI, SIV).Les services sont offerts à la clientèle 5 jours par semaine, du lundi au vendredi, de 8h à 17h. L’organisme est fermé à deux reprises pendant l’année; lors de la période des fêtes (2 dernières semaines de décembre) et des vacances estivales (2 dernières semaines de juillet). Fonctionnement démocratique Constitué en corporation, le SIT est géré par un seul conseil d’administration formé de sept membres réguliers et de deux membres qui peuvent être cooptés. Trois postes sont réservés aux représentants des travailleurs (usagers). Voici les membres du conseil d’administration pour l’année 2009-2010 : Jean-Charles Tremblay, président, retraité du réseau de la santé Louis Hogue, vice-président et représentant des travailleurs Serge Béland, secrétaire-trésorier et représentant des travailleurs (décédé en novembre 2009) Ginette Durand, représentante des employés Michel Gilbert, Centre de Réadaptation la Myriade, secteur public Rénald Laquerre, Gestion Immobilière Relaq, secteur privé Henri-Georges Sévigny, Maison de Transition de la Batiscan, secteur communautaire Éric Désaulniers, membre coopté, secrétaire-trésorier, Téléfil, secteur privéPendant l’année 2009-2010, les membres du CA se sont réunis à 6 reprises afin de suivre le fonctionnement de l’organisation. La dernière assemblée générale a eu lieu le 18 juin 2009 où 20 membres étaient présents. Partenaires Afin de soutenir la mission et les services du SIT, plusieurs partenaires collaborent aux différentes activités soit par leur apport financier ou leur partenariat dans l’offre de services. Nous tenons à les remercier pour leur appui indéfectible tout au long de l’année. Partenaires financiers Agence de Santé et de Services Sociaux (ASSS) CSSS de l’Énergie (prêt de ressources humaines et entente de service) Emploi Québec Service Canada (programme IPLI et Emplois d’été Canada) Centraide Commission scolaire Chemin-du-Roy-Éducation aux adultes (prêt de ressources humaines et entente de service) Ville de Trois-Rivières (Fonds d’aide des Bingos) Centre local de développement de Shawinigan Innovation et développement économique du Centre local de développement de Trois-Rivières Centre financier aux entreprises Desjardins Conseil régional des élus (CRÉ)Partenaires et collaborateurs CSSS de Trois-Rivières CSSS de l’Énergie Organismes communautaires : Centre le Havre, Réseau d’habitation communautaire, Ateliers du second souffre (Centre du Québec), L’Avenue Libre, Fondation des traumatisés crâniens cérébraux (FTCC), Centre d’action bénévole de Grand-Mère etc.) Regroupement des organismes de base en santé mentale (ROBSM) Chambre de Commerce de Trois-Rivières et de Shawinigan Service externe de main-d’œuvre (SEMO) Corporation de développement communautaire (CDC de Trois-Rivières et de Shawinigan)Activités communautaires Trois-Rivières Le SIT de Trois-Rivières a connu une année de changements et de bouleversements pour la soixantaine de travailleurs qui ont fréquenté l’organisme pendant l’année. Tout d’abord, un de nos importants partenaires d’affaires, l’entreprise Total Fabrication a déménagé à Rimouski, une région un peu trop éloignée pour que nous puissions continuer à réaliser des contrats pour cette entreprise. Par conséquent, le projet jeunesse, étroitement lié avec les activités de cette entreprise, a dû prendre fin et la subvention qui y était associée (programme FIPH) n’a donc pas été renouvelée. Néanmoins, l’impact sur la clientèle ne s’est pas trop fait sentir car plusieurs d’entre eux ont poursuivi leur intégration au sein du SIT, soit dans la production des autres contrats de sous-traitance, soit dans le projet de récupération de métaux. Malgré le départ de certains d’entre eux qui appréciaient particulièrement travailler dans cette usine, nous avons pu en maintenir plusieurs dans nos services. Par chance, les autres contrats se sont maintenus et il y a même quelques organisations supplémentaires qui font maintenant affaires avec nous pour de la sous-traitance. C’est le cas notamment de la Ville de Trois-Rivières (ensachage et emballage) et de l’entreprise ProTac (assemblage et collage).  Soulignons cette année que nous faisons partie de la Chambre de commerce de Trois-Rivières et du Regroupement des femmes de carrière de la Mauricie (RFCM). Grâce à ce nouveau membership nous avons espoir de faire connaître davantage les services du SIT et ainsi inciter des entreprises à faire affaires avec nous. Dans ce sens, un encart publicitaire a été envoyé en février dernier à tous les membres de la Chambre de commerce et du RFCM. C’est plus de 1 000 publicités qui ont été envoyées dans les entreprises de Trois-Rivières mais aussi ailleurs en Mauricie. En espérant que ceci portera fruit au cours des prochains mois! P  our l’atelier de vitrail Charmille, ce fut une année de rodage et d’adaptation pour les travailleurs mais surtout pour la nouvelle formatrice en place depuis un an. Comme le départ de l’ancien formateur a amené un roulement dans l’équipe de travail, la formatrice actuelle a été obligée de former de nouveaux travailleurs (ce qui prend plusieurs semaines de supervision), de revoir les horaires de travail et de réorganiser la production de l’atelier. Aussi, la formatrice a enseigné de nouvelles méthodes de travail aux anciens travailleurs. Quoique plus efficaces à long terme, ces nouvelles méthodes demandent du temps d’apprentissage et d’ajustement. Des défis importants pour toute l’équipe en place!À travers la production régulière, Charmille a participé à quelques expositions (Centre d’éducation aux adultes, salon de Noël à Ste-Anne de la Pérade) ainsi qu’au Marché de Noël dans le parc Champlain à Trois-Rivières. Toutefois, cette dernière expérience ne s’est pas avérée tout à fait concluante car la population qui a visité le Marché recherche davantage des produits du terroir (nourriture) plutôt que des œuvres artistiques. Par conséquent, nos ventes ont été modestes (440 $ environ.) ce qui est peu compte tenu du temps exigé pour l’organisation de cet événement et des coûts associés à la tenue du kiosque dans le parc (environ 150 $). Nous réévaluerons la pertinence d’y retourner l’an prochain. Dans ce contexte, les ventes de Charmille ont malheureusement diminué de manière significative, passant de 7 200 $ en 2009 à 3 500 $ en 2010. Néanmoins, l’équipe est maintenant consolidée, la formatrice a acquis de l’expérience et un plan d’action sera élaboré au cours des prochains mois afin de faire connaître davantage l’atelier de vitrail, recréer des partenariats avec des boutiques susceptibles de vendre nos produits, participer à d’autres expositions ou salons et surtout, relancer les ventes de vitraux au cours de la prochaine année. Fait inusité cette année au SIT de Trois-Rivières, nous avons accueilli une stagiaire de l’île de la Réunion (île française située près de Madagascar en Afrique). Elle étudiait au Cégep Beauce-Appalaches en éducation spécialisée mais elle habitait Trois-Rivières. Ce fut un bel échange culturel fort apprécié de tous et chacun et surtout, qui a permis à l’étudiante d’acquérir une expérience enrichissante auprès de la clientèle. Nous avons même eu la visite de sa superviseure de stage et de la directrice du département d’éducation spécialisée du Cégep, qui ont été très impressionnées par tout ce qui se faisait au SIT et, surtout, de l’accueil chaleureux qui a été réservé à la stagiaire. Ce fut une expérience stimulante pour toute l’équipe, autant les employés que les travailleurs, et nous comptons bien la réitérer l’an prochain. Le comité des travailleurs a organisé encore une fois cette année plusieurs activités sociales très appréciées des travailleurs : fête de Noël, fête d’Halloween, de la St-Valentin et de Pâques, sortie à la cabane à sucre (en collaboration avec les autres SIT) et sortie estivale (visite de Radio-Canada à Montréal et participation à l’enregistrement de l’émission « Bons baisers de France »). Deux faits marquants cette année pour le comité. Premièrement, l’ajout d’un événement supplémentaire particulier, à la suggestion des membres, en l’occurrence la fête des Rois où deux personnes furent désignées au hasard « roi et reine » parmi tous les travailleurs présents. Elles ont ainsi eu droit à quelques surprises pendant l’année, tout en ayant un rôle particulier à jouer lors des activités subséquentes. Deuxièmement, des étudiants de l’UQTR sont venus rencontrer le comité dans le cadre de leur cours « Intervention communautaire » Pour leurs travaux de fin de session, ils ont réalisé un guide intitulé « Outil fonctionnel de travail pour le comité social » dans lequel on retrouve un ensemble de documents facilitant le bon déroulement des réunions (ex. : ordre du jour, règlements généraux, etc.) et l’organisation des activités sociales (calendrier, budget, commanditaires, etc.). Un guide complet qui sera très utile aux membres du comité et assurera que les informations soient transmises correctement aux nouveaux membres élus à chaque année. Ce document a même été présenté aux autres étudiants du cours et au professeur, en collaboration avec les membres du comité qui étaient très fiers de leur implication dans le projet. Une autre belle collaboration avec le milieu de l’éducation qui permet encore une fois de faire connaître le SIT et ses services. La responsable du SIT de Trois-Rivières poursuit toujours son implication au sein de différents comités et tables de concertation, notamment au sein du projet clinique du CSSS de Trois-Rivières et de son sous-comité réadaptation ainsi qu’au sein du ROBSM sur la table sectorielle « Soutien au Travail » et à titre de représentante de cette table sur le conseil d’administration. Dans ce contexte, nous avons d’ailleurs participé à l’évaluation du plan d’action en santé mentale (PASM; 2005-2010) et nous avons rédigé un document d’appréciation de l’implantation en région de la mesure « Intégration au travail » du PASM. Ce document a été remis à l’ASSS et au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) (direction de la santé mentale et direction de l’évaluation) lors de la rencontre de consultation tenue en mars dernier. Il est important de souligner cette année le nouveau partenariat créé avec le CSSS dans le cadre du programme de suivi d’intensité variable (SIV). Depuis septembre 2009, Kim Trudel, intervenante du SIV, a été mandatée pour offrir des services à la clientèle directement au SIT. À raison d’une fois par semaine, elle vient rencontrer les travailleurs du SIT qui ont besoin d’aide afin d’évaluer leurs besoins et la possibilité de leur offrir les services du SIV. Plusieurs d’entre eux sont maintenant suivis par elle et profitent du soutien et de l’encadrement qu’elle peut leur offrir. Les demandes de suivi concernant les autres sphères que le travail sont dorénavant transférées à cette intervenante qui évalue la pertinence de les prendre en charge ou de les référer dans un autre service au besoin (équipe de traitement du CSSS, suivi intensif, autres organismes communautaires, etc.). Cette nouvelle collaboration eut un effet bénéfique autant pour la clientèle en souffrance que pour les intervenants qui offrent parfois, faute d’intervenant disponible, des services de soutien en dehors de leur mandat d’intégration au travail. L’intervenante participe également aux réunions d’équipe et travaille en étroite collaboration avec les intervenants afin d’offrir les services les mieux adaptés aux besoins de la clientèle qu’elle suit. Ceci amène des échanges cliniques enrichissants et stimulants pour tout le monde. Quelques ateliers d’information sur la gestion du stress, la prévention de la violence et les ressources du milieu ont également été donnés par Mme Trudel à tous les travailleurs du SIT de Trois-Rivières. Ateliers qui ont été très appréciés par la clientèle. Merci à André Sauvé, chef d'administration du programme santé mentale et dépendances, d’avoir offert au SIT cette belle opportunité de partenariat et, surtout, à Kim Trudel pour sa disponibilité, sa générosité et sa grande écoute (autant avec la clientèle qu’avec les intervenants!). Geneviève Provost Directrice générale Le métal comme fer de lance D  epuis ses débuts, le SIT a réalisé différents contrats de sous-traitance. C’est plus d’une centaine de petits et moyens projets, confiés par des entreprises de la région que nous avons complétés.Pour les responsables du SIT, comme pour ses intervenants, la nécessité de trouver, à tous les jours, des contrats pour faire travailler plus de 150 personnes était une tâche difficile et fastidieuse. À l’évidence, il nous fallait trouver une source d’alimentation récurrente à plus long terme. Il y a 3 ans, un heureux concours de circonstances nous a mis en relation avec un sous-traitant qui exerçait pour le compte de Vidéotron. Son mandat était de moderniser le réseau de câblodistribution de centaines de localités au Québec. Ce faisant, il générait une quantité non négligeable de matériel désuet dédié à la récupération. Avec son assistance, nous avons recueilli une multitude d’appareils, quelques boîtes de plus petits et d’importantes quantités de plus gros. Ces appareils, entièrement constitués de métaux ont dérobé, à certains, quelques heures de sommeil. Pendant des jours, nous nous sommes livrés à l’expérimentation. Démanteler, identifier, classer et évaluer le marché de la revente a été un défi aussi stimulant qu’exigeant. Progressivement nous avons commencé à intéresser les travailleurs aux métaux. Ils se sont montrés curieux et même enthousiastes pour certains. André, le premier à s’impliquer dans le projet de récupération était fier de participer au développement de ce nouveau créneau. Son ardeur, comme sa disponibilité, ne connaissaient pas de limite. Avec lui, nous avons commencé à sillonner les routes du Québec. Nous avons fait des cueillettes pour alimenter un groupe de plus en plus nombreux de travailleurs. De fil en aiguille, nous nous sommes rapprochés des instances décisionnelles de Vidéotron. Nous avons été informés que l’entreprise projetait de finaliser son projet de modernisation par le territoire de Montréal. Un projet colossal, ambitieux et à durée indéterminée. Nous nous sommes intéressés à leur démesure mais nous n’étions pas les seuls. D’autres acteurs compétents, avisés ont fait valoir leur expertise pour rafler ce qui s’annonçait comme le pactole pour les revendeurs de pièces de télécommunication. Avec audace, nous avons tenu bon, tant et si bien que cette année, le SIT s’est vu octroyer un contrat de 7 ans avec Vidéotron et Québécor pour la récupération de toutes les pièces de télécommunication provenant du projet de modernisation du territoire de Montréal. Après un processus d’accréditation et de négociation assez long qui a débuté à l’automne 2009, le contrat fut signé officiellement en février 2010. Nous en sommes ravis! Avec l’avancée de ce nouveau contrat, et le début des travaux à Montréal, notre volume de récupération a augmenté de manière significative et l’espace réservé au projet est rapidement devenu insuffisant. De plus, d’autres sociétés se montraient intéressées à développer des partenariats avec nous. Nous devions réagir rapidement avant d’être submergés. La quête d’espace supplémentaire et approprié à notre nouvelle situation était devenue prioritaire. Après quelques semaines de visite et de négociation, nous avons fixé notre choix sur une usine située sur le boulevard Parent, dans le parc industriel de Trois-Rivières. Ce nouvel espace répondait aux exigences du présent tout en étant suffisamment vaste pour supporter le développement futur. En décembre dernier, nous avons commencé à nous y installer et c’est par dizaines que nous nous avons multiplié les voyages pour relocaliser notre projet. De jour, et parfois jusqu’aux aurores, Nathalie et Mathieu ont transporté tout le matériel nécessaire à notre installation. Puis, vannés, nous avons quitté pour la période des fêtes. Certains des bénévoles, sous la gouverne de Pierre Robbins, professeur en psychologie retraité, ont profité de notre absence pour nettoyer et repeindre les espaces intérieurs. À notre retour en janvier, nous étions fiers du travail accompli et prêt à faire tourner l’usine. Au fil des semaines, avec le concours des autres SIT, nous avons continué à nous installer et à produire. Il reste encore du travail à faire pour consolider nos lignes de production mais la voie est tracée et nous y souscrivons. En plus du contrat avec Vidéotron, cet hiver, nous avons commencé à négocier avec Rio Tinto Alcan (RTA). Ils projettent d’aménager à l’intérieur de notre enceinte, un coin RTA avec leur équipement et leur machinerie pour nous permettre de réaliser pour eux des contrats. À la fin de cette année, RTA a commencé à s’installer dans l’usine et six contrats font actuellement l’objet de discussions. À notre projet de récupération, se greffe un troisième acteur d’importance : la Ville de Trois-Rivières. Depuis plus de deux ans, nous récupérons et revendons tous les métaux provenant des différents points de cueillette de la Ville. Ajoutées aux autres, ces centaines de tonnes supplémentaires permettent d’augmenter notre volume de manière substantielle et contribuent à augmenter le prix des métaux que nous offrons tant à la Ville qu’à nos différents clients. Une formule « gagnant-gagnant » bénéfique pour tous et chacun. D  ’autres partenaires, à plus petite échelle, ont également contribué à l’essor du projet au cours de la dernière année, autant des particuliers que des petites et moyennes entreprises qui nous ont adoptés non seulement pour les prix concurrentiels que nous offrons, mais aussi pour la cause que nous soutenons. Ainsi, tous ces partenariats ont permis à plus d’une quinzaine de personnes de travailler à ce projet au cours de la dernière année. Ils en sont tous très fiers et l’ambiance qui règne au sein de l’équipe est des plus positives. Cette année, le défi consistera à coordonner les différents projets à l’intérieur de l’usine, structurer des espaces sécuritaires et productifs pour chacun de nos partenaires, et, surtout, faire en sorte que nos travailleurs jouissent d’un milieu sain et motivant. Aussi, nous devons continuer d’alimenter les autres SIT, comme St-Stanislas et Shawinigan afin qu’ils puissent offrir du travail aux leurs. Avec le déménagement du SIT de Louiseville, nous nous assurerons qu’ils puissent, eux aussi, contribuer au projet de récupération de métaux au cours de la prochaine année. Nous nous incarnons de plus en plus dans un présent salvateur en ne reniant rien du passé, pour nous projeter dans un avenir où le goût de l’autre perdurera. Alain Levasseur Fondateur et responsable du projet Shawinigan L’année 2009-2010 fût pour l’atelier de Shawinigan, une année de grands changements. Tout d’abord, au sein de notre équipe d’intervenants avec le départ de M. Marc Mainville qui nous a quittés pour retourner aux études ainsi que M. Donald Boulanger qui a pris sa retraite. Bientôt ce sera au tour de M. Gérald Boisclair qui prendra aussi sa retraite au début de juin. Donc nous assistons présentement à une restructuration de l’équipe d’intervenants au SIT Shawinigan. Alors laissez-moi vous présenter deux de nos nouvelles intervenantes qui se sont jointes à notre équipe depuis peu. En remplacement de M. Mainville, Mme Josée Ferron qui est attitrée au projet métal, et en remplacement de M. Donald Boulanger, Mme Annie Dupont. L’intégration avec l’équipe de travailleurs s’est très bien passée et une nouvelle dynamique est en train de se définir de plus en plus. Il ne restera qu’à trouver un remplaçant pour M. Boisclair. Malgré la situation économique, le SIT de Shawinigan a augmenté son nombre de travailleurs au courant de l’année 2009-2010 pour atteindre un total de 32 travailleurs au 31 mars 2010.  Nous avons connu une bonne année, avec moins d’interruptions de travail et nous avons aussi obtenu des contrats avec de nouveaux clients, tels que : Le département du tourisme de Shawinigan (CLD), le Syndicat des techniciens de l’hôpital Régionale, Rio Tinto Alcan et Info-Ainés Mauricie. Les travailleurs de l’atelier métal ont traité plus de 56 000 livres de divers métaux qui, grâce au démantèlement, ne se retrouveront pas dans les sites d’enfouissement. Afin de faciliter notre travail nous avons procédé à l’achat d’une batterie neuve pour notre chariot élévateur, ce qui devrait assurer le bon fonctionnement du chariot pour plusieurs années. Le SIT s’est donné une nouvelle image et nous en avons profité pour rafraîchir nos locaux. L’entrée principale, le bureau de la coordonnatrice ainsi que la salle à manger ont tous été peinturés. Nous avons aussi réaménagé les ateliers et regroupé la section métal afin de pouvoir aménager l’atelier couture. C’est suite à une offre du CLD que nous avons décidé de démarrer ce nouvel atelier. La demande étant la fabrication de sacs à souliers pour les participants à diverses activités se tenant au Centre des congrès de Shawinigan. Ces sacs seront faits à partir de tissus recyclés et ce contrat devrait s’étaler sur une période de 2 ans. Nous avons fait l’acquisition de deux machines à coudre de type industriel et nous nous sommes créés un réseau de fournisseurs. Cet atelier devrait donner du travail à 3 personnes sur une base régulière. Ce qui permettra à ces travailleurs de développer de nouvelles habiletés. Les programmes avec le CLE sont reconduits aux mêmes conditions que l’an dernier soit dix personnes sur le programme Interagir et quatre sur le programme Devenir. Aussi, nous bénéficions toujours de l’allocation prévue pour l’organisme accompagnateur. Grâce au soutien financier du CLE, nous avons été en mesure d’offrir des sarraus de travail aux participants des divers programmes ainsi qu’aux autres travailleurs du département métal. Encore une fois un gros merci à Mme Annie Giard ainsi qu’à Mme Lyne Baril pour leur support et leur compréhension. Concernant le partenariat avec les différents intervenants du CSSS de l’Énergie, l’échange d’informations se fait de plus en plus. Nos observations et interventions sont davantage reconnues, respectées et appréciées. On sent vraiment une volonté de travailler conjointement. À cause des nombreux changements au sein des équipes du CIC, SIV et des services de première ligne, des rencontres auront lieu, dans le cadre de leur réunion d’équipe, pour les informer des services que nous offrons, de nos activités ainsi que de notre fonctionnement. L’équipe de première ligne a déjà été rencontrée et la réception fût très positive. Les rencontres de la table réseau en santé mentale (projet clinique) devraient reprendre sous peu, ces rencontres furent interrompues à cause de la campagne de vaccination de la grippe H1N1. Au mois d’août, le Conseil Régional d’Économie Sociale de la Mauricie (CRES) nous a fait l’honneur d’organiser une conférence de presse au SIT Shawinigan. L’objet de cette conférence était le dévoilement d’une étude portant sur l’image de l’économie sociale de notre région. Conférence qui fût appréciée de tous et qui nous a donné une certaine visibilité! Depuis le mois de janvier nous faisons partie de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Shawinigan. Nous espérons, grâce à ce nouveau réseau, faire connaître le SIT et par le fait même développer de nouveaux partenariats afin d’obtenir de nouveaux contrats de sous-traitance. Grands changements aussi pour les travailleurs. En effet nous avons changé le menu du Café des petites douceurs! Les travailleurs ont désormais plus de choix et surtout des choix plus santé. Nous avons donc jumelé le nouveau menu à une présentation interactive donnée par une nutritionniste et diététiste du CSSS de l’Énergie sur de saines habitudes alimentaires. Présentation qui fût très appréciée des travailleurs. De plus, en collaboration avec le Centre d’Action Bénévole de Grand-Mère, nous avons eu le privilège de former un groupe de cuisine collective. En effet, quatre de nos travailleurs ont pu participer à raison d’une fois par mois à la cuisine collective. Cet atelier a permis à ces travailleurs de diversifier leur alimentation, de travailler en équipe, d’écouter les autres, de planifier, de départager les tâches, de prendre des décisions en groupe, de budgéter et d’avoir environ 21 portions de différents repas déjà prêts à chaque mois. Nous sommes aussi très fiers de vous annoncer qu’après 10 ans au sein de notre organisme, Mme Louise Doucet nous a quittés pour poursuivre sur un programme FAIT d’Emploi Québec. Ce qui la mènera soit vers un retour aux études soit sur le marché du travail. Nous tenons à lui souhaiter bonne chance! Le comité des travailleurs a, quant à lui, cette année fait profiter ses travailleurs de diverses activités telles que : Sortie à la Cité de l’Énergie et visite de la centrale hydro-électrique Épluchette de blé d’inde surprise Dîner pour souligner le départ de M. Marc Mainville Fête pour souligner le départ à la retraite de M. Donald Boulanger Super party de Noël qui fût encore une fois un succès Sortie printanière à la cabane à sucre Pour l’année qui vient, nous espérons plus de visibilité et donc, plus de contrats. Nous souhaitons aussi développer une belle dynamique entre les nouveaux membres de l’équipe pour ensuite être en mesure de développer de nouvelles avenues. Nous tenons aussi à remercier tous nos travailleurs qui malgré les changements de personnel, restent fidèles au poste! Leur travail et leur confiance sont grandement appréciés! Merci aussi à tous nos partenaires de tous les milieux pour leur fidélité année après année! Lina Lanteigne Coordonnatrice Louiseville Pour le SIT de Louiseville, l’année 2009-2010 fut une année de changements et d’amélioration. Dans un premier temps, il y a eu le départ de M. Marc Auger, en octobre 2009. Quelques mois plus tard, soit en février 2010, Mme Meggie Bergeron comblait le poste vacant, en tant qu’intervenante, grâce à une subvention salariale accordée par Emploi Québec. Le SIT de Louiseville compte actuellement 10 travailleurs à temps plein ou à temps partiel. Cinq personnes participent, pour une troisième année consécutive au Programme Interagir grâce à la participation financière d’Emploi Québec. Ces personnes peuvent ainsi bénéficier d’un revenu mensuel supplémentaire. En cours d’année, une travailleuse a participé au Programme Devenir. Après quelques mois de travail dans notre atelier, elle a pu réintégrer le marché régulier de l’emploi. Éventuellement, d’autres personnes pourront se joindre à cette mesure d’aide et d’accompagnement social au cours des prochaines semaines. Ces programmes avec le CLE nous permettent de bénéficier d’une allocation prévue par la mesure ce qui signifie donc des bénéfices financiers non négligeables pour notre organisme. Cette année, on note une baisse de la production au SIT de Louiseville. Ceci s’explique, entre autres, par la fermeture temporaire de notre atelier lors de la période du déménagement et du temps qui fut nécessaire au réaménagement dans notre nouveau local. La fermeture fut plus longue que prévue compte tenu d’importants travaux à effectuer afin de rendre l’endroit conforme aux normes de sécurité. Malgré certains inconvénients survenus au cours de cette période de réorganisation, la clientèle est restée fidèle au SIT et est revenue au travail, plus motivée que jamais à relever de nouveaux défis. L’espace de travail plus grand et mieux adapté à nos besoins nous permettra de poursuivre les contrats habituels et peut-être de nouveaux, de participer de façon significative au projet de récupération de métal (attendu avec impatience), d’embaucher de nouveaux travailleurs et ainsi assurer du travail sur une base régulière à notre clientèle. L’année 2010-2011 s’annonce stimulante tant il y a de nouveaux projets à mettre sur pied et surtout à réaliser concrètement. Parmi eux, mentionnons : Finaliser l’aménagement de notre atelier et l’améliorer davantage, selon les disponibilités des ressources humaines et financières; Améliorer la visibilité du SIT et faire connaître nos services aux entreprises locales afin de les inciter à nous accorder des contrats de sous-traitance; Reconsolider les liens avec les divers organismes de la région. Présenter notre nouvelle image corporative et nos nouveaux outils promotionnels.La prochaine année s’annonce fort occupée. Nous espérons que les efforts soutenus dans l’atteinte de ces objectifs auront des retombées positives sur notre organisme. Ginette Croisetière Coordonnatrice St-Stanislas L’équipe de St-Stanislas profite à plein de l’essor du projet de récupération de métaux. La signature du contrat avec Vidéotron leur a permis d’avoir du matériel à démanteler de manière assidue ce qui est très avantageux pour l’atelier qui, par les années passées, avait de la difficulté à avoir des contrats récurrents. Les travailleurs de St-Stanislas sont devenus par la force des choses, des spécialistes du démantèlement des modules de Vidéotron. Ils sont de plus en plus efficaces et rapides et leurs techniques de travail s’améliorent constamment. D’ailleurs, ils ont traité des milliers de livres de métaux au cours de l’’année, ce qui a permis de doubler leurs revenus autonomes. L’intervenant responsable a d’ailleurs beaucoup amélioré ses connaissances à l’égard des différents types de métaux et le tri effectué par son équipe est de plus en plus efficient. Dans ce contexte, il a été mandaté par la direction pour offrir à l’équipe de Louiseville la formation et le soutien nécessaire pour l’implantation du projet de récupération. Son expertise lui permettra de les aider à bien planifier la production et à organiser l’espace de travail adéquatement. Le petit groupe d’employés salariés est toujours stable et contribue grandement à la productivité constante du SIT de St-Stanislas. Toutefois, malgré un nombre équivalent de travailleurs à l’année passée (12), on constate toujours un roulement des travailleurs. Néanmoins, sept travailleurs étaient toujours présents à la fin de l’année, dont la plupart (5) ont été embauchés il y a plus de 3 ans. Aussi, nous sommes actuellement en train de développer des liens avec le Carrefour jeunesse emploi afin d’offrir à des jeunes en difficulté une possibilité de stage dans la récupération. Un projet qui devrait se concrétiser au cours des prochaines semaines. Le déménagement du SIT de St-Stanislas dans un local plus grand et mieux adapté à nos besoins constitue toujours une de nos préoccupations. Par contre, avec l’avènement de la nouvelle usine ce projet a été reporté ultérieurement. Finalement, l’année 2009-2010 fut pour le SIT de St-Stanislas plus que productive; elle est porteuse d’espoir pour l’avenir. Henri-Georges Sévigny Administrateur |
similaire:
 |  | ||
| | «Pour des choix éclairés», l’Association souhaite, par son Congrès 2014, contribuer à une meilleure compréhension par les économistes... | |
| «L'entrepreneuriat social est le concept de l'application des techniques commerciales et des mécanismes de marché pour résoudre les... | | «d’aide» dont on entend parler pour savoir où se situer et mieux se forger une opinion, pour mieux comprendre l’actualité internationale... |