Discours officiels et presentations institutionnelles-jeudi 24 avril 2014








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ACTES DE LA 3EME RENCONTRE DES RESEAUX AFRICAINS DE L’ESS « Quels objectifs millénaires de développement durable (OMDD) post-2015 pourrions-nous compter pour assurer un développement juste et équitable pour notre continent ? »

SOMMAIRE

  1. INTRODUCTION : UN REGARD DU SUD SUR LA MEDITERRANEE




  1. CADRE POLITIQUE ET SCIENTIFIQUE DE LA 3EME RENCONTRE RAESS – DU 23 AU 26 AVRIL 2014-MARRAKECH




  1. MOT DE BIENVENUE DE LA COORDINATION DU RAESS-MERCREDI 23 AVRIL 2014

  2. DISCOURS OFFICIELS ET PRESENTATIONS INSTITUTIONNELLES-JEUDI 24 AVRIL 2014

  3. COMMUNICATIONS DES PAYS HOTES ET ORGANISATIONS PANAFRICAINES-JEUDI 24 AVRIL 2014

  4. SYNTHESE GENERALE DES ECHANGES INTER-PAYS-JEUDI 24 AVRIL 2014

  5. TABLE RONDE MULTI-ACTEURS DE L’ESS-VENDREDI 25 AVRIL 2014

  6. RESTITUTION DES ATELIERS THEMATIQUES-VENDREDI 25 AVRIL 2014

  7. MOT DE CLÔTURE ET CONCLUSION DE LA COORDINATION DU RAESS-VENDREDI 25 AVRIL 2014




  1. INTRODUCTION : UN REGARD DU SUD SUR LA MEDITERRANEE

Cette merveilleuse région méditerranéenne trouve, comme les autres endroits qui se situent dans des lieux de passage, sa dynamique quotidienne dans la mouvance des influences qui viennent de partout. C’est une région de rassemblement et de brassage de toute une série de civilisations et de cumul d’évènements historiques dont l’ensemble fait d’elle un lieu bien particulier. Chaque chose et chaque image des différentes facettes de cette Méditerranée exigent un certain regard assez profond pour qu’elles soient comprises et analysées et pour que son secret soit élucidé. La Méditerranée est à la fois ce qui sépare et ce qui relie.

Il ressort de son patrimoine génétique que l’Europe et l’Afrique demeurent les facteurs les plus influents sur son changement. Car cette région a été le témoin bienveillant de plusieurs transactions à caractère politique, social et économique entre les pays européens et leurs homologues du continent africain. Ceci a évolué à travers de longues périodes de crise où la traite négrière était monnaie courante et le pillage des richesses africaines était un droit imposé par les colons.

Le lendemain de l’indépendance du continent africain, la Méditerranée a changé de fonction. Elle devient le passeur de la nuisance du Sud vers le Nord qui a donné lieu rapidement à de grandes crises d’ordre social telles que les montées de racisme à l’égard des ressortissants du Sud et l’exploitation abusive de la main d’œuvre étrangère, particulièrement dans les secteurs des mines.

Aujourd’hui, devant la crise que nous vivons au niveau mondial, la Méditerranée représente le creuset et le point d’ancrage d’une nouvelle génération de problèmes, notamment la pollution, les questions liées à la gériatrie et au vieillissement, l’agitation sociale et l’instabilité politique. Quant à l’immigration, elle est devenue un problème sociétal d’une grande ampleur qui frappe particulièrement le Maghreb. Auparavant, cette région a été utilisée comme passage vers le Nord. Depuis quelques années, elle est devenue une destination. La situation de l’Europe dans les années 60 et 70 se retrouve maintenant dans ces pays-là, avec toutes les conséquences secondaires que cela engendre.

Un nouveau profil de migration économique est en train de se mettre progressivement en place et ce, dans le sens d’un déplacement du Nord vers le Sud. Il concerne des demandeurs d’emploi et les personnes âgées en retraite. Ce dernier phénomène a tendance à progresser depuis quelques années. Évidemment, une pension de retraite européenne permet à un ménage de troisième âge une vie décente avec des conditions meilleures que dans son pays d’origine. Beaucoup de villes du Sud sont entrain de connaître ce type de migration. Il y a même parfois des quartiers investis par des retraités qui développent de nouvelles activités socioéconomiques ou culturelles transférées d’ailleurs et qui prennent de plus en plus de place dans les espaces publics.

Cette nouvelle tendance sera probablement à l’origine d’un changement important dans les rapports entre pays, ce qui va engendrer, sans doute, la mise en place d’un nouveau cadre relationnel entre eux. Ce changement de comportement social, politique et économique apportera des nouvelles conditions de partenariat qui tiendront compte des intérêts des uns et des autres.
À cet effet, un débat public sur un nouveau modèle de développement est engagé à plusieurs niveaux dans le but d’identifier les réponses justes afin de pouvoir apporter l’ajustement demandé et par la même occasion, pour faire face à la crise multidimensionnelle qui fragilise dangereusement les régimes politiques de la région. Les fora et les symposiums tenus à ce sujet ont relancé le débat sur les alternatives d’entraide et de solidarité que pourrait offrir l’Economie Sociale et Solidaire (ESS).

Ce type de réflexion a fait l’objet de rencontres à caractère régional entre acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire. ESMED (Économie sociale et solidaire en Méditerranée) qui est un réseau méditerranéen né en 2000, a pu se questionner à maintes reprises sur les voies et les moyens à suivre pour sortir de cette crise. Sa conférence de 2011 à Barcelone a donné lieu à une panoplie de recommandations à ce sujet. Les autres organisations récentes telles que MedESS et Maghreb-ESS ont tenté, chacune de leur côté, d’identifier les pistes de progrès susceptibles de donner une inspiration aux politiques de la région et de favoriser une démocratie économique avec un développement durable.

En cherchant à atténuer les méfaits du capitalisme qui atteint ses limites, il est recommandé à ce propos des modèles de développement plus humanisés, où l’homme est au centre de la préoccupation en matière de développement. Bien entendu, l’intérêt immédiat recherché est celui d’apaiser la tension de revendication publique provoquée par un taux de chômage qui dépasse parfois les 30 % surtout dans les rangs des jeunes (le cas de l’Espagne). Certes, l’Economie Sociale et Solidaire trouvera sa place en Méditerranée et apportera par voie de conséquence les solutions d’équilibre et de régulation nécessaires pour une justice sociale tant attendue.

Il est à signaler que les pays de la région détiennent aujourd’hui un substrat d’affaires dans ce domaine jugé important. Il est composé d’entreprises sociales et d’organisations non lucratives relevant de cette économie sociale. Ce secteur emploie à lui seul 6,3 millions d’individus dans 411 000 entreprises dont la majorité est des coopératives et des associations. Mais la grande question reste liée à comment peut-on promouvoir ces alternatives de développement dans une région où un certain nombre de problèmes reste posé, comme la question de la circulation des populations et le déséquilibre économique entre le Sud et le Nord.

Cependant, le Sud est confronté, en plus de ce déséquilibre constaté, à un déficit important en matière de décentralisation et de régionalisation, deux éléments impérativement essentiels pour amener cette économie à intégrer un territoire et à devenir un générateur par excellence de richesses et d’emplois. Faisant la comparaison entre les pays du Sud concernés dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, on peut constater que le Maroc a fait des efforts louables dans ce domaine depuis 2000. Il se distingue par rapport aux pays de la rive Sud par une avancée remarquable dans certains chantiers liés au développement des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire. L’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH), lancée en 2005 pour lutter contre la pauvreté, et le deuxième pilier du plan «MAROC VERT», destiné aux petits agriculteurs, témoignent tous deux de cette large implication des associations et des coopératives.
La situation en Algérie et en Tunisie reste différente et l’économie sociale dans ces deux pays est marquée majoritairement par l’action mutualiste centrée sur la couverture sociale et médicale. La vie associative, quant à elle, reste modeste et très localisée. Les textes réglementaires régissant l’économie sociale laissent apparaitre des définitions statutaires non conformes à ce qui se fait dans la majorité des pays. Cette hétérogénéité rend difficile le partenariat intermaghrébin dans ce domaine. D’autant plus que chaque gouvernement donne une lecture particulière à l’usage et à l’utilité de cette alternative. Il y a ceux qui veulent en faire un instrument palliatif, caritatif et d’autres la voient comme un levier pour assurer un développement durable capable de mobiliser le potentiel de chaque territoire afin d’apporter le changement et les conditions nécessaires en faveur d’un développement local inclusif.

En ce qui concerne la rive Nord, elle est mieux placée par rapport au Sud en matière d’Economie Sociale et Solidaire. Les statistiques le montrent bien. En France, 45% de la population majeure adhère aux associations relevant de la loi de 1901. Au niveau de l’Europe, on compte 248 millions d’adhérents dans une coopérative, mutuelle ou associative avec une contribution au PNB de 8 %. La contribution de ce secteur dans l’emploi en Europe est de l’ordre de 6 %. Ces données montrent bien l’importance de l’entreprise sociale et sa place dans la dynamique économique européenne.

De ce constat, il ressort la nécessité d’amener les deux rives à travailler ensemble pour profiter suffisamment des expériences des uns et des autres et aussi de valoriser les échanges commerciaux des services et des produits émanant des coopératives. À ce propos, le commerce équitable a un rôle prépondérant à jouer pour créer une nouvelle dimension d’échange entre l’Europe et ses anciennes «colonies». Cette coopération pourrait donner l’occasion à beaucoup de pays du Nord d’effacer l’ardoise du passé et de promouvoir une citoyenneté solidaire plus émancipée et plus juste.

Auteur de l’article : M. Abdeljalil CHERKAOUI, Coordinateur du RAESS

  1. CADRE POLITIQUE ET SCIENTIFIQUE DE LA 3EME RENCONTRE RAESS-DU 23 AU 26 AVRIL 2014-MARRAKECH

Cette troisième édition s’inscrit dans le cadre d’une suite logique de trois événements internationaux de la société civile agissant dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, à savoir : la rencontre du RIPESS à Manille 2013, la réunion des Rencontres du Mont-Blanc à Chamonix 2012 et l’initiative d’une plateforme de la société civile Europe – Afrique du Comité Economique et Social Européen, CESE. La coordination du RAESS s’est engagée à organiser un moment de concertation entre acteurs de l’ESS du continent et organisations internationales concernées afin de mieux contribuer à la définition des OMD post-2015 et de tracer la feuille de route associative continentale en faveur d’un développement inclusif et démocratique. Cet espace de débat réunira les réseaux-membres du RAESS, des organismes panafricains, des partenaires internationaux et des spécialistes dans ce domaine.

Le programme préconisé prévoit plusieurs espaces et temps forts.

Un premier temps permettra aux différentes délégations de partager avec l’auditoire leurs bilans et perspectives des programmes pays de l’ESS.

Un deuxième temps concernera la définition des voies et moyens pour contribuer à la promotion de l’ESS en tant que moteur de développement humain dans le continent.

Un troisième temps sera consacré à un partage entre experts et professionnels sur une série de questions se rapportant aux concepts, définitions et approches qui pourraient clarifier la perception panafricaine chez les uns et les autres concernant les politiques de l’ESS ainsi que leurs opportunités de développement.

Les résultats immédiats recherchés de cette rencontre s’articulent autour de trois éléments :

  1. Un plan d’action du RAESS pour les deux années à venir ;

  2. Une réaction explicite des membres du RAESS concernant les OMD post 2015 ;

  3. Des perspectives de partenariat panafricain et international dans le domaine de l’ESS.


Cette 3ème édition vient compléter les réalisations de Kenitra et d’Hammamet. Elle doit constituer une pierre supplémentaire de soubassement à la construction du RAESS et à son rôle contributif au développement du continent. Elle doit se poser des questions sur :

  • L’organisation de la société civile et son partenariat avec le secteur privé et les Pouvoirs Publics ;

  • Les compétences et l’innovation dans le domaine de l’ESS notamment en ce qui concerne les coopératives, les associations, les mutuelles, les fondations et les entreprises sociales ;

  • La dimension juridique panafricaine régissant le cadre de l’ESS ;

  • L’intégration des approches et des outils de l’ESS dans les politiques publiques ;



  • La dynamique régionale et internationale de l’ESS et les différentes formes de coopération et d’agrégation des structures panafricaines;

  • Les niveaux d’adaptation des concepts et des définitions de l’ESS par rapport à la réalité africaine ;

  • Les programmes de l’ESS dans les politiques sectorielles à savoir la finance solidaire, la micro-assurance, le tourisme solidaire, les services à la personne, l’insertion par l’économique.


Dans cette perspective, la troisième rencontre a prévu une table ronde et des ateliers pour permettre l’échange souhaité et le débat attendu. Egalement, il est prévu de charger une équipe de rédacteurs et de rapporteurs pour assurer le suivi des débats et des discussions ainsi que s’entretenir avec les délégations invitées afin de réunir l’ensemble des documents produits en vue de la publication des actes aux termes de cette rencontre.

Le comité d’organisation invite les femmes et les hommes-ressources ainsi que les intervenants à préparer à l’avance leurs contributions tout en tenant compte des documents de base restitués par le RIPESS, les RMB, l’UE-Afrique (CESE) et les organisations participantes.

Les missions du comité de rédaction porteront sur les éléments suivants :

  1. La collecte des présentations-pays des intervenants et le traitement des renseignements recueillis ;

  2. La sélection des documents à remettre aux invités en fonction de leur utilité ;

  3. L’entretien avec les Représentants-pays pour finaliser le reportage des programmes de l’ESS dans leur pays ;

  4. Le recueil des déclarations-phares des principaux intervenants particulièrement les organismes panafricains ;

  5. Le recueil des rapports des ateliers et des séances plénières, assortis des conclusions à la fin de la 3ème rencontre ;

  6. L’élaboration du rapport final de la rencontre avec un reportage photographique et un enregistrement vidéo des entretiens des personnes ressources


Langues de travail : anglais et français

Logistique : une traduction spontanée est assurée pour l’ensemble des séances plénières et dans l’un des ateliers thématiques (le chuchotage en cas de besoin dans l’autre atelier).


  1. MOT DE BIENVENUE DE LA COORDINATON DU RAESS-MERCREDI 23 AVRIL 2014

En guise d’introduction, M.CHERKAOUI, Coordinateur du RAESS, souhaite la bienvenue au Maroc sur Marrakech à l’ensemble des délégations africaines représentées autour de la table.

Il informe les participants africains que les Entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (EESS), membres du Réseau Africain de l’ESS (RAESS), ont bénéficié de plusieurs occasions de débat sur l’ESS et le développement en Afrique. La première à Kenitra au Maroc en octobre 2010, à l’issue de laquelle a été institutionnalisée l’idée du réseau africain de l’ESS ; la seconde à Hammamet en Tunisie en mai 2013 au cours de laquelle fut révisée la feuille de route africaine incluant une série de projets.

Le RAESS a également été invité à participer à des débats traitant de la même problématique au niveau international. Tout d’abord à Manille aux Philippines lors de la rencontre du Réseau Intercontinental pour la Promotion de l’ESS (RIPESS) en octobre 2013 ; puis, à Chamonix à l’occasion de la 6ème édition des Rencontres du Mont Blanc (RMB) en France au début de novembre 2013 ainsi que dans le cadre de la plateforme sur le partenariat entre l’UE et l’Afrique en avril 2014. Ces manifestations internationales ont permis au RAESS d’être représenté à travers des communications et des séances de sensibilisation sur la réalité du continent africain dans le domaine de l’ESS. Ainsi, cette 3ème rencontre africaine de l’ESS sur Marrakech du 23 au 26 avril 2014 a pour objectif de réagir à toutes ces manifestations internationales et aux recommandations qui en sont ressorties.

Par la suite, Monsieur CHERKAOUI a présenté le programme de la manifestation : dans un premier temps, une présentation de la stratégie ESS d’une durée de 10 minutes respectivement, sera réalisée par chaque pays invité; Deux ateliers thématiques seront ensuite animés en simultanée et restitués en séances plénières.

Le premier atelier aura trait à l’établissement d’une feuille de route africaine 2014-2016 qui traitera des questions d’apport de compétences et de projets.

Le second atelier portera les échanges sur le positionnement du RAESS dans les chantiers internationaux (RMB, RIPESS) représentant des pistes réels de progrès et des moyens pour le RAESS de négocier sur un plan international.

La table ronde multi-acteurs, quant à elle, permettra d’apporter des éclairages sur le concept et les principes de l’ESS : peut-il s’imposer au regard de la réalité africaine ?
Monsieur CHERKAOUI a aussi informé les invités africains de la présence d’une équipe de tournage ainsi que d’une équipe de rédaction sur les lieux de la manifestation. Ainsi, des entretiens avec les femmes et hommes-ressources de l’ESS, porte-paroles de l’Afrique, auront lieu pour valoriser la perception d’une militante et d’un militant sur l’ESS.
Pour conclure, Monsieur CHERKAOUI a rappelé la liste des sponsors et partenaires financiers de cet évènement d’envergure international : la Royal Air Maroc, RAM, et le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement, CCFD, ont pris en charge respectivement 13 et 3 billets d’avion ; le Ministère de l’Artisanat et de l’ESS, quant à lui, a accordé une subvention de 40 000 DH pour couvrir les frais de restauration ; l’Agence de Développement Social, ADS, soutient la conception et l’impression de l’ensemble des outils de communication ; l’Office du Développement et de la Coopération, ODCO, la conception et l’impression des actes de la 3ème rencontre RAESS ; le Réseau Marocain de l’Economie Sociale et Solidaire, REMESS, un soutien financier à hauteur de

18 000 €.

Au regard de ces questions financières, Monsieur CHERKAOUI a insisté sur le fait que la reconnaissance de l’ESS en Afrique passera nécessairement par des partenariats privé-privé et public-privé. Il est essentiel pour le RAESS d’identifier des partenaires qui souhaiteront accompagner financièrement les actions entreprises à l’avenir par les membres du réseau africain de l’ESS.

M. CHERKAOUI souhaite enfin un plein succès pour les travaux des membres du RAESS qui auront lieu pendant les deux prochains jours.

  1. DISCOURS OFFICIELS ET PRESENTATIONS INSTITUTIONNELLES


Discours de Monsieur Le Wali-Gouverneur de la région Marrakech-Tensift Al Haouz, M. Abdeslam BIKRAT

Cette 3ème rencontre s’inscrit dans la continuité des travaux réalisés par le RAESS, témoin des efforts entrepris dans le cadre de l’Economie Sociale et Solidaire. Ce domaine économique permet de remédier de manière efficiente aux effets actuels de la mondialisation et de l’économie de marché.

La problématique des populations locales est de trouver une activité permettant de vivre dans la dignité. Aujourd’hui, les associations, les coopératives et l’ensemble des structures exerçant dans le domaine de l’ESS ont un rôle particulier à jouer dans le développement économique et social du Maroc où les valeurs de solidarité font partie intégrante de l’héritage ancestral du Royaume.

Depuis la nouvelle constitution de 2011, la société civile s’est hissée au rang de partenaire incontournable économique et social. L’INDH, Initiative Nationale de Développement Humain, empruntée d’une volonté royale et visant à préserver la dignité des populations vivant dans la précarité, a permis aux associations d’être des partenaires incontournables de l’ensemble des projets impulsés dans ce cadre.
Le rôle des acteurs de l’ESS, tels que les Associations et les Coopératives est d’être les dépositaires d’un patrimoine et d’un savoir-faire. Les Pouvoirs Publics ont donc un rôle à jouer dans l’accompagnement de ces acteurs pour la valorisation et la commercialisation des produits.

Je tiens à rappeler que j’ai eu la chance de travailler avec les acteurs de l’ESS dans des zones difficiles en partenariat avec des femmes rurales pour lesquelles je leur adresse un hommage particulier. J’insiste aussi sur la solidarité avec les acteurs de l’ESS.

Enfin, je souhaite à l’ensemble des participants un plein succès pour les travaux de cette 3ème rencontre des acteurs de l’ESS.
Discours de Madame La Ministre de l’Artisanat et de l’ESS, prononcé par son Chef de cabinet M.Boubker MAZOZ
Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi d’abord de vous exprimer mon réel plaisir de participer aujourd’hui avec vous à cette 3éme rencontre Africaine de l’Economie Sociale et Solidaire.

Cette rencontre qui réunit un riche éventail de participants venant de plusieurs pays du continent et des Représentants d’organisations internationales agissant dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, est un important moment d’échange et de concertation pour mieux positionner le secteur dans les politiques de développement de nos pays respectifs.
Le Réseau Africain de l’Economie Sociale et Solidaire est né au Maroc, terre millénaire où la solidarité est une culture bien ancrée et sans cesse ravivée par la volonté de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, de faire de l’acte solidaire un facteur d’union pour la lutte contre la précarité et l’exclusion.

Le fait d’y retourner pour mieux assoir les bases de cette organisation continentale témoigne de l’engagement du Maroc dans la promotion de la coopération Sud-Sud.

En choisissant le thème « Quels objectifs du millénaire de développement post 2015, pourrions-nous compter pour assurer un développement juste et équitable pour le continent africain», cette rencontre s’inscrit dans une dynamique évolutive et reflète la détermination de tous : Société Civile et Gouvernements de faire du secteur de l’Economie Sociale et Solidaire un secteur-clé pour le décollage de l’Afrique.

En effet, le secteur de l’ESS de par les valeurs et les principes qui l’animent, est à même de favoriser un accès démocratique des citoyens aux biens et services dans plusieurs domaines de développement économique et social, particulièrement ceux énoncés par les OMD. A des degrés différents, ces objectifs sont toujours d’actualité et nécessitent notre mobilisation à tous.

Mesdames et Messieurs,

Conscient du potentiel du secteur de l’ESS, le Maroc a fait du développement de ce secteur une cause consensuelle et a parlé sur l’esprit coopératif et associatif, fédérateur des efforts des petits producteurs pour développer et moderniser un ensemble d’activités économiques dans des domaines variés tels que l’agriculture, l’artisanat, l’habitat, la pêche et bien d’autres.
Déjà, lors du lancement de l’Initiative National de Développement Humain en 2005, Sa Majesté le Roi Mohamed VI, a souligné le rôle dévolu à ce secteur, en tant que levier de croissance et de développement.
En 2011, la nouvelle constitution du Royaume est venue corroborer cette dynamique en constituant les principes fondamentaux de coopération, d’entraide, de solidarité, d’équité et de transparence et en confortant le rôle de la société civile dans la vie politique et économique du pays.

Le Maroc, fidèle à ces engagements, porte un intérêt particulier à la dimension régionale et continentale du développement dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Les dernières visites du souverain marocain dans plusieurs pays africains ont inauguré et conforté cette nouvelle ère de collaboration et de partage des expériences dans nos différents pays, y compris dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire.

Je rappelle à ce titre, que j’ai effectué en avril courant, une visite de travail fructueuse à Abidjan qui a été couronnée par la signature d’un accord de partenariat entre les femmes et les hommes d’affaires Marocains et leurs homologues Ivoiriens dans le domaine de l’artisanat.


Par ailleurs, le Maroc abrite l’Institut Panafricain de Développement de l’Afrique du Nord et le siège de l’Union Africaine de la Mutualité, institutions qui œuvrent activement au développement des relations du Maroc avec les pays Africains dans tous les domaines de l’ESS.
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais à cette occasion, vous assurer de la disposition du Ministère de l’Artisanat et de l’Economie Sociale et Solidaire à participer à la structuration des liens entre les pays africains pour fédérer nos énergies, mobiliser nos compétences et créer une nouvelle dynamique d’échange pour promouvoir l’ESS dans nos pays.

Enfin, je voudrais vous souhaiter à toutes et à tous la bienvenue au Maroc, et le plein succès dans vos travaux.

Merci.
Mot de l’Afrique : Mme Bagayoko Aminata TRAORE, Parlementaire à l’Assemblée Nationale du Mali et députée à l’Assemblée de l’UMEOA

« Economie sociale et solidaire en Afrique : Enjeux et perspectives du réseautage et de l’équité du genre en ESS »

Face à une société en mutation influencée par un modèle économique capitaliste, l’individualisme a pris le dessus sur l’entraide, une des valeurs chères à nos sociétés ancestrales africaines.

La crise financière mondiale qui a marqué la planète entière ces trois dernières années a sérieusement ébranlé les économies africaines déjà faibles, et par voie de conséquence les acteurs sociaux les plus vulnérables dont les femmes et les jeunes.

Au regard de ces nombreux défis du développement économique et social en Afrique, sources de conflits potentiels en l’absence de mesures idoines dont l’Economie Sociale et Solidaire, cette 3ème rencontre du Réseau Africain de l’Economie Sociale et Solidaire est une opportunité pour mieux porter la voix de l’Afrique dans un contexte des OMD post 2015.

Pour réduire ces inégalités et valoriser la place faite aux femmes et aux jeunes, les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire doivent :

- travailler à catalyser les comportements et les valeurs sociales fondées sur l’équité, la justice, la solidarité, la complémentarité, la collégialité et la participation responsable en vue de créer localement les conditions idoines pour un développement socio-économique humanisé et durable;

- développer les réseaux par pays pour une représentation continentale plus forte qui joue le rôle d’interface auprès des institutions régionales et internationales;

- renforcer les dynamiques parlementaires pour mieux soutenir les politiques publiques en faveur de l’ESS;

- soutenir en particulier l’entreprenariat féminin pour une réduction des inégalités à travers des protocoles spécifiques avec les organismes internationaux de développement.
Présentation des conclusions de la rencontre 2013/RIPESS/Manille, M. Benjamin Quinones, Jr, Executive Coordinator, RIPESS

The honorable President of RIPESS-Africa, Board members of RIPESS-Africa, delegates, ladies and gentlemen. Congratulations to the organizers of the 3rd African Assembly on SSE and to all the delegates here who will develop the outputs of this event. Thank you for giving me the opportunity to report to you the seven major contributions of RIPESS to the global advancement of social solidarity economy or SSE.

Consolidating the global vision of SSE

The first major contribution of RIPESS in advancing SSE is the development of a global vision of SSE. The SSE global vision will be disseminated to local SSE networks through the continental networks such as RIPESS-Africa. It is hoped that the global vision will rally more people and organizations to join the global SSE movement and put SSE in the development agenda of nations.

Development of SSE mapping standards and guidelines

The second major contribution of RIPESS is the development of standards and guidelines for mapping SSE initiatives. These standards were implemented by SSE networks in Luxembourg, Quebec, Italy, Germany, Brazil, France, and Spain. The mapping standards and guidelines are available in English, French, Portuguese, Spanish, and Italian. We would like to encourage RIPESS-Africa and other continental networks to use these standards and guidelines for mapping SSE realities in their respective continents.

SSE organizing and networking

The third major contribution of SSE is in expanding the organizing and networking of SSE in 6 continents: Africa, Asia, Europe, Latin America and the Caribbean, North America, and Oceania. A good part of SSE networking is being done through meetings and forums such as what you have today. It is encouraging to note that the 3rd assembly of RIPESS-Africa is attended by representatives of RIPESS in the other five continents.

Advocacy and formulation of policies favorable to SSE

The fourth major contribution of RIPESS is in the advocacy and formulation of public policies that support SSE. National laws on SSE have been created or are being proposed in several countries such as Quebec in Canada, Ecuador, France, Belgium, Brazil, Dominican Republic, and Republic of Korea. RIPESS through its network partners in Quebec established FIESS to encourage collaboration between governments and civil society in the co-construction of public policies of SSE. RIPESS partners in Quebec have also created RELIESS as reference for resources of public policies throughout the world in 3 languages.

Integrating SSE into the post -2015 development goals

The fifth contribution of RIPESS is the ongoing efforts to integrate SSE into the post-2015 development agenda of the UN and international development community. RIPESS got actively
involved in the Rio+20 meeting in Brazil in 2012 and in the subsequent UN discussions on the post-2015 development goals. RIPESS promotes SSE as an alternative model of development and a comprehensive strategy for eradicating poverty, as well as for inclusive, resilient and sustainable development. The challenge to RIPESS at this stage is how to engage local SSE networks in the ongoing UN dialogues.

Enhancing the gender perspectives and the leadership of women in the SSE Movement

The 6th contribution of RIPESS is the affirmation of the gender perspective and the leadership of women in the SSE movement. At the 5th RIPESS international meeting in Manila in October 2013, RIPESS adopted the resolution to make gender perspective and the leadership of women officially included in all RIPESS meetings and various SSE platforms such as REMESS, ASEC or RIPESS-Asia, RIPESS-Europe, RIPESS-LAC, CCEDNET, US Solidarity Economy Network and other SSE networks.

Visibility of SSE in 6 continents and in the international development community

The 7th contribution of RIPESS is the increased visibility of SSE in 6 continents as well as in international organizations such as the United Nations. RIPESS has upgraded its website www.ripess.org to enable SSE advocates and practitioners all over the world to communicate with each other and exchange experiences in three languages: French, Spanish, and English.

RIPESS has been granted an observer status in the United Nations Task Force on Social and Solidarity Economy. It also has consultative status with the Consultative Group on the post-2015 MDGs of the UN-Non-Government Liaison Services. The observer status of RIPESS is currently under review by UNCTAD. RIPESS has been able to put SSE in the agenda of FAO dialogues on food sovereignty and it actively participates in the ILO Academy on SSE. This increased visibility has further strengthened the capacity of the SSE global movement to impact the policies and programs of the UN and the international development community.

In conclusion, let me encourage the member-stakeholders of RIPESS-Africa to continue to enrich the seven contributions of our RIPESS global network to the advancement of SSE.

Thank you.
Présentation de la plateforme UE-Afrique, M. Xavier VERBOVEN, Président de l’ACP-UE Bruxelles
Mesdames, Messieurs,

C’est un grand plaisir pour moi de participer aux travaux de cette troisième rencontre du RAESS et je vous félicite de votre initiative. Comme vous le savez, un sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernements, Union Européenne-Afrique a eu lieu début mars à Bruxelles.
La société civile s’est préparée pour faire entendre sa voix dans les relations entre l’Afrique et l’Europe. Ainsi, des représentants, des employeurs, des syndicats, des agriculteurs, des consommateurs et des coopératives de l’Europe et de l’Afrique se sont réunis à Bruxelles les 4 et 5
mars dernier pour mettre en commun leurs points de vue sur des problématiques-clés pour l’avenir de nos relations.

L’une des questions sur laquelle nous avons travaillé est celle de l’emploi des jeunes, qui représente un énorme défi pour l’Europe et pour l’Afrique. Avec 200 millions de personnes ayant entre 15 et 24 ans, l’Afrique est le continent dont la population est la plus jeune. De plus, en Afrique, sur dix personnes sans emploi, six sont des jeunes. Les difficultés auxquelles se heurtent des dizaines de millions de jeunes pour trouver un emploi décent peuvent devenir une source d’instabilité sociale et politique.
Pour faire face à cette situation, un moyen essentiel est la formation. Bien évidemment, l’enseignement de base doit être universel. Mais pour lutter contre le chômage des jeunes, il est également nécessaire de promouvoir la formation professionnelle et d’accroître les synergies entre le système d’enseignement et le marché du travail. Le partenariat entre les entreprises et les établissements d’enseignement et de formation devrait être renforcé au niveau de l’élaboration des programmes et de l’anticipation des besoins.

Compte tenu de l’importance de l’agriculture pour l’emploi, des programmes spécifiques de formation professionnelle destinés aux jeunes agriculteurs dans le cadre des politiques de développement rural intégré, doivent être mis en place.

Il est nécessaire en outre d’améliorer le climat des affaires pour contribuer à accroitre la production et les investissements et favoriser l’émergence d’entreprises compétitives. Un tel contexte faciliterait sans doute l’accès des jeunes aux facteurs de production.

Une question qui est également liée à l’emploi des jeunes est celle des systèmes de protection sociale. Bien que des initiatives porteuses aient été menées, l’accès aux systèmes de protection sociale de base demeure difficile dans de nombreux pays africains. Il faut noter que le développement de tels systèmes n’est pas un luxe réservé aux pays développés mais un droit de l’homme et un moyen de solidarité nationale soutenu par des ressources adéquates.

Finalement, les représentants des acteurs économiques et sociaux de l’UE et de l’Afrique ont également demandé que la sécurité alimentaire reste une priorité du partenariat entre les deux continents.

Il ne faut pas oublier que l’insécurité alimentaire et des pénuries alimentaires sévissent dans certaines régions africaines. De plus, la population africaine devrait continuer d’augmenter à l’avenir, tandis que le nombre d’agriculteurs, en termes relatifs, diminuerait en raison des migrations vers les villes.

Nous plaidons également pour que l’UE et les pays ACP intègrent les principes de droit à l’alimentation dans leurs pratiques commerciales communes. Nous souhaiterions que l’Europe et les pays ACP lancent une action concertée au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce afin que ces principes deviennent partie intégrante des politiques commerciales.
Je souhaiterais maintenant revenir sur un autre sujet, l’immigration et les droits des migrants. Il s’agit d’une question que les milieux économiques et sociaux ont traitée à maintes reprises. Puisque c’est un phénomène qui implique plus d’un Etat, nous souhaiterions encourager la conclusion d’accords entre les pays d’origine, de destination et de transit. Ces accords doivent chercher à faciliter la légalité et l’ordre de l’immigration, à garantir le droit international en matière d’asile, à réduire l’immigration irrégulière et à combattre les réseaux criminels de traite des êtres humains. Le principe du non-refoulement à la frontière doit être garanti et toute personne ayant besoin d’une protection internationale doit avoir la possibilité de présenter une demande.

D’un autre côté, nous observons avec préoccupation une accentuation de l’intolérance envers les immigrants, et craignons que les effets sociaux de la crise financière ne l’amplifient. Les immigrants clandestins doivent être traités en toutes circonstances dans le respect des droits de l’homme, que ce soit lorsqu’ils sont secourus ou détenus, lorsqu’une protection leur est octroyée, lorsqu’ils se trouvent en situation irrégulière c'est-à-dire « sans-papiers », ou qu’ils sont refoulés vers leurs pays d’origine.
Les représentants des milieux économiques ou sociaux ACP-EU constatent (voir la déclaration finale de Dakar des 4 et 5 juillet 2013) que bien que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) actuels soient parvenus à mobiliser l’attention de la planète, le bilan reste très inégal avec des résultats encore largement insuffisants pour l’Afrique. Nous appelons la communauté internationale à une actualisation et à une dynamisation du processus de développement dans la perspective post 2015 en l’accompagnant de financements publics et privés adéquats notamment dans les pays ACP.

Il est important de souligner l’intérêt de concevoir dans le cadre de l’ONU, la convergence des OMD avec des objectifs de développement durable (ODD) qui assurent une cohérence entre la lutte contre la pauvreté, la production, la consommation durables et la préservation des ressources naturelles. La participation de la société civile ainsi que le dialogue social constituent des éléments-clés d’une bonne gouvernance, indispensable pour la réussite des objectifs globaux de développement durable.

Enfin, les acteurs économiques et sociaux UE/Afrique rappellent que dans le continent africain, l’économie sociale fait partie intégrante des structures traditionnelles de solidarité, d’entreprises collectives et communautaires, qui souvent se transforment en coopératives. Ils invitent les autorités européennes et africaines à reconnaitre la contribution des acteurs de l’économie sociale, y compris les coopératives, à l’élimination de la pauvreté, au développement local durable, à la promotion du travail décent et demandent aux autorités européennes et africaines de faire figurer l’économie sociale dans le plan d’action UE/Afrique 2014 – 2017.

Je vous remercie de votre attention et vous souhaite beaucoup de succès dans vos travaux.
Présentation des conclusions des RMB/2013/Chamonix, Mme Anaïs AMAZIT, Chargée de la communication

L’association des Rencontres du Mont-Blanc :

  • Association de loi française 1901 créée en 2005 composée de 20 membres de 12 pays (Belgique, Cameroun, Comores, Costa Rica, France, Guatemala, Honduras, Mali, Portugal, Québec, République Dominicaine, Sénégal) ;

  • Née de la volonté de dirigeants d’entreprises sociales et solidaires de se rassembler pour co-construire des projets conciliant efficacité sociale, civique, environnementale et économique ;

  • Apporter la preuve par l’exemple que l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) rend possible d’entreprendre autrement, en cohérence avec un objectif global de développement durable.

Un forum biennal réunit les dirigeants de l’ESS du monde entier pour leur permettre de co-construire des projets et prendre position sur les grands enjeux internationaux. Des évènements régionaux sont organisés entre les forums.

Les principales activités de l’année 2013

Janvier-Avril 2013 : Etude sur la Project Place ;

Mars 2013 : Publication de l’ouvrage L’Economie sociale et solidaire, une réponse aux enjeux internationaux ;

Mars-Avril 2013 : Activités du groupe RMB avec les jeunes : Académie de l’ESS par le BIT à

Agadir, au Maroc, et Forum Social Mondial à Tunis, en Tunisie ;

Avril 2013 : Labellisation au 2ème Carrefour de la Mutualité à Rabat, au Maroc ;

Mai 2013 : Participation au MEDESS à Tunis, en Tunisie ;

Juillet 2013 : Accréditation de l’ONU : statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC ;

Août 2013 : Labellisation de l’événement sur l’agenda post-2015 en Amérique Latine ;

Novembre 2013 : 6ème édition des Rencontres du Mont-Blanc. Création du groupe pilote international de l’ESS ;

Janvier-Décembre 2013 : Cahier d’initiatives 3ème édition. Communication et réseaux sociaux.
Mars 2013 : publication de l’ouvrage L’Economie sociale
et solidaire, une réponse aux enjeux internationaux



  • L’économie sociale et solidaire, une réponse aux enjeux internationaux est le premier ouvrage de la collection "Économie Sociale et Solidaire Monde" créée et développée par les Rencontres du Mont-Blanc – Forum International des Dirigeants de l’Economie Sociale et Solidaire.

  • Cette collection fait appel, pour toutes ses publications, à des auteurs de tous les continents. Chercheurs, praticiens, dirigeants de tous pays qui font part de leur vision, de leurs expériences et de leurs espoirs, pour que l’Economie Sociale et Solidaire internationale change d’échelle!



Le groupe RMB avec les jeunes pour l’ESS

  • 2012 : Création du groupe RMB « Avec les jeunes pour l’ESS » suite à la 5ème édition des RMB 2011

  • Il rassemble des jeunes (futurs) dirigeants du monde entier, lesquels seront les dirigeants de demain

  • Ce groupe est composé de 64 jeunes de 18 pays différents, représentants tous les continents.

  • En 2013, les RMB ont «mandaté» une délégation du groupe RMB avec les jeunes pour l’ESS pour représenter les RMB lors de deux événements mondiaux : le Forum Social Mondial à Tunis, en Tunisie en mars 2013, et l’Académie de l’ESS organisée par le BIT à Agadir, au Maroc, en avril 2013.


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