Programme des nations unies pour le developpement (pnud)








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La Zone du Sine-saloum



La zone du Siné-saloum est constituée de deux régions : Fatick et Kaolack. La région de Fatick est limitée au nord et Nord-Est par les régions de Thiès, Diourbel et Louga, au Sud par la République de Gambie, à l’Est par la région de Kaolack et à l’Ouest par l’océan Atlantique. Sa population est estimée à 639 354 habitants en 2004 pour une superficie de 7535 km2.
Sur le plan administratif, la région est découpée en trois départements (Fatick, Foudiougne et Gossas) et dix arrondissements. Elle abrite 37 collectivités locales : 1 région, 8 communes et 28 communautés rurales.
Le dernier recensement général de la population et de l’habitat (2002) publié récemment a révélé que la région de Fatick affiche le plus faible taux d’urbanisation du pays. Aussi bien au plan social, qu’économique les indicateurs de la région sont assez révélateurs du niveau élevé de la pauvreté. A titre illustratif, en 1999, l’indice de pauvreté s’élevait à 53.82% contre une moyenne nationale de 43.83% alors que l’indice de développement humain se situait à 0.40 largement inférieur à l’unité.
L’activité économique de la région reste dominée par l’agriculture, l’élevage et la pêche. Le tourisme occupe une place de choix dans le tissu économique de la région. Il se développe grâce à la qualité et à la diversité des espaces naturels de la région (delta du Sine Saloum).

Le climat est de type soudano - sahélien. La pluviométrie varie entre 600 et 900 mm.
L’estuaire du Saloum se révèle d’une plus grande vulnérabilité à l’inondation compte tenu de la platitude du relief. Le scénario maximum d’inondation y donne des superficies inondables avoisinant les 3000 km² à l’horizon 2100 avec une perte de la quasi totalité des mangroves. Les études de cas menées dans l'estuaire du Saloum prédisent des impacts d’ordre biophysiques et socio-économiques majeurs18. Les coûts socio-économiques de ces impacts seront considérables.
Populations menacées en nombre d’habitants

Populations menacées

Niveau d’inondation

minimum 2050

Niveau d’inondation

minimum 2100

Niveau d’inondation

maximum

2050

2100

75 000



847 000


11 807 000

Valeur économique menacée en millions de Fcfa

Valeur économique menacée

Niveau d’inondation

minimum 2050

Niveau d’inondation

minimum 2100

Niveau d’inondation

maximum

Taux d’actualisation 3%

2050

2100


165,6596648




2760,023532



38144,04083

Taux d’actualisation 6%

2050

2100


30,32079073



117,7427279



1621,347988

Source: Niang-Diop et al. 1999
La sécheresse a entraîné une baisse du niveau piézométrique et une avancée de l’intrusion saline (biseau salé). Depuis 1968, on a ainsi mis en évidence une baisse du niveau piézométrique de 10 à 15 m dans les nappes phréatiques du Saloum. Dans le Saloum, des salinités allant jusqu’à 130%o ont été mesurées dans l’aquifère présent en dessous des tannes (Diop, 1986).

L’invasion saline dans les sols est particulièrement visible dans les estuaires (Marius et al., 1986) et se manifeste par la présence de sols sulfatés acides. C’est le déficit pluviométrique enregistré depuis le début des années 1970 qui a accéléré les premiers processus conduisant à la sur-salure et à l’acidification des sols de ces milieux estuariens. On estimait en 1991 que la salinisation des sols avait atteint 90 000 ha dans l’estuaire du Saloum et 400 000 ha dans le bassin de la Casamance (Sadio, 1991). Cette dégradation chimique des sols a annihilé toute possibilité de mise en valeur de terres antérieurement rizicoles. Parallèlement se développent les activités d’extraction de sel.

Au niveau régional, la consommation de bois par les ménages est très importante dans la région de Fatick, où plus de 8 ménages sur 10 y font recours pour la cuisson. De nombreuses ONG locales appuient la gestion des ressources forestières par la mise en défens d'espaces naturels fragiles, le reboisement de forêts régionales et des zones de mangroves et le développement de plans de gestion participative des ressources forestières.

Pour certaines régions, à l’image de Fatick, l’impact du solaire sur le taux d’électrification rurale est très marqué (24,7% contre 5,7 % sans le solaire, en 2005). En effet, cette zone a bénéficié en 2004, d’un équipement de 10 000 systèmes solaires familiaux de 50 W au niveau de 297 villages et la mise en place de 9 centrales de 10 à 40 kW dans 9 villages dotés de mini réseaux BT.

D’autres initiatives sont prises par la région dans le domaine des énergies renouvelables, qui entend faire figure de pionnière en la matière tel que la mise en œuvre un projet de développement des agrocarburants actuellement dans le département de Foundiougne (avec la société Performance) et une mesure du potentiel éolien préalablement à un projet d’électrification rurale (PERACOD). Par ailleurs, un Programme pour le développement des énergies renouvelables et pour une meilleure gestion des ressources énergétiques (PRODER) est développé est développé par le Conseil Régional et vise :

  • L’intégration des questions énergétiques dans la planification locale ;

  • L’appui à la filière foyers améliorés / gestion des ressources forestières ;

  • La promotion de l’électrification solaire photovoltaïque ;

  • L’appui à la mise en place d’éco-villages  et la sensibilisation des populations.

Enfin, le Conseil Régional, avec l’appui de la coopération internationale (FAO, BAD) et de la coopération décentralisée (Région Poitou-Charentes), agit sur l’adaptation de son agriculture et de l’élevage au travers de la promotion de l’utilisation de systèmes d’irrigation « goutte à goutte », l’aménagement de digues anti-sel, bassins de rétention d’eau, le développement de techniques d'élevage innovantes (amélioration et adaptation de la race à travers l’insémination, production de fourrage, parcage, limitation des intrants importés...), le développement de filières courtes (lait local).
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