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Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (CSQ)
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CO-16-01
PROCÈS-VERBAL
Réunion du 30 mai au 1er juin 2012, à Longueuil
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Procès-verbal de la réunion du 30 mai au 1er juin 2012 à Longueuil
Mercredi 30 mai 2012 :
OUVERTURE DU CONGRÈS :
MOT DU PRÉSIDENT DE LA FPPE
Jean Falardeau souhaite la bienvenue à toutes et tous à ce 15e Congrès de la FPPE.
Il mentionne que le dernier Congrès avait pour thème « La FPPE, une force incontournable en éducation ». Trois ans ont passé depuis et il convient de faire le point sur nos orientations de 2009 et d’en prendre d’autres pour le prochain mandat.
Il résume qu’au cours du dernier mandat, nous avons consolidé la Fédération. Nous avons donné à nos membres de meilleures conditions de travail, une meilleure représentation auprès des décideuses et décideurs, une meilleure défense de leurs droits et nous leur avons donné une place plus forte à la CSQ. Nous pouvons être fiers de notre travail.
Voici quelques dossiers importants traités au dernier triennat :
la tournée des syndicats effectuée par le Bureau exécutif, une première en 25 ans d’existence de la Fédération. Le but était de consolider la Fédération et de lui permettre d’encore mieux représenter le personnel professionnel;
la négociation qui a été un moment fort des trois dernières années. En plus de négocier en cartel et ainsi représenter la presque totalité du personnel professionnel, nous avons obtenu des gains importants et résisté aux attaques patronales, ce que l’autre organisation syndicale n’a pas su faire, acceptant notamment l’annualisation des postes. Très clairement, c’est la FPPE qui a fait le règlement en négociation pour le personnel professionnel et elle a été une force incontournable en éducation;
les communications et les interventions publiques sont également deux dossiers où la FPPE a fait sa marque. L’engagement d’une ressource en communication, la campagne de promotion sur les corps d’emplois, les nombreuses conférences de presse, les interventions en commission parlementaire, les rencontres avec les ministres de l’Éducation, les fédérations et comités patronaux et les porte-parole de l’opposition en matière d’éducation sont autant d’occasions que nous avons prises pour promouvoir les services professionnels et celles et ceux qui les dispensent;
la dernière ronde de négociations a été l’occasion d’établir une forte coordination avec les deux fédérations de l’éducation, la FSE et la FPSS et avec la CSQ. La concertation qui s’est développée et qui se poursuit nous donne une force non négligeable face à la partie patronale;
Enfin, nous avons souligné le 25e anniversaire de la Fédération. Les représentantes et représentants des syndicats qui ont fondé la Fédération seraient certainement fiers du chemin parcouru et de ce qu’est devenue l’organisation. Même si nous sommes à peu près là où nous voulions être après le Congrès de 2009, nous sommes conscients qu’il reste toujours beaucoup à faire. Parce que nous voulons aller plus loin.
Aller plus loin dans la consolidation de notre organisation. Vous serez appelés à vous prononcer sur certains changements, notamment l’ajout d’un poste au Bureau exécutif. La Fédération doit avoir plus de moyens pour être encore plus efficiente.
Aller plus loin dans la promotion de nos services. Le Congrès de 2009 avait décidé d’ajouter une ressource temporaire en communication, le temps de procéder au développement d’une campagne de promotion de nos services. Nous croyons qu’il est temps d’avoir une ressource permanente pour poursuivre et compléter la campagne, mais également pour travailler avec le comité de promotion et le Bureau exécutif au développement et à la réalisation du plan de communication, à l’amélioration de nos outils de promotion (Semaine des professionnelles et professionnels de l’éducation, site Web, page Facebook et Twitter) et enfin être en appui à nos interventions médiatiques.
Aller plus loin dans nos représentations politiques et nos interventions médiatiques. Nous devons poursuivre le travail entrepris depuis six ans auprès des décideuses et décideurs politiques et auprès des médias. En tant que professionnelles et professionnels de commissions scolaires, nous intervenons dans un des deux dossiers prioritaires pour le peuple québécois, l’éducation (l’autre étant la santé). Le Ministère de l’Éducation prend de nombreuses décisions politiques qui nous touchent directement ou indirectement. Les partis politiques interviennent régulièrement tant sur les négociations que sur les dossiers d’éducation et développent des plateformes sur ces questions en vue des élections. Nous devons tenter de les influencer.
Aller plus loin en action professionnelle. C’est un vaste chantier en raison du fait que nous représentons 35 corps d’emplois. Il est essentiel que nous augmentions nos moyens pour intervenir plus efficacement sur des dossiers comme la persévérance scolaire, la violence à l’école, le régime pédagogique, l’école éloignée en réseau, la formation professionnelle pour n’en nommer que quelques-uns. Nous devons développer une expertise qui nous permettra d’intervenir comme fédération sur ces sujets ou d’enrichir les interventions de la CSQ, le cas échéant. C’est avec le personnel professionnel de nos commissions scolaires que cette expertise se développera.
Aller plus loin en CSQ, notamment avec la FSE, pour soutenir le développement des liens sur certains dossiers entre nos syndicats respectifs, par exemple sur les comités EHDAA commission scolaire et école. Mais aussi avec qui il sera important d’ouvrir certains chantiers, par exemple la relation «enseignantes et enseignants - conseillères et conseillers pédagogiques».
Aller plus loin dans l’amélioration de nos conditions de travail, notamment au plan salarial. Le maintien de l’équité salariale et les relativités salariales sont des dossiers que nous aurons à régler durant le prochain mandat.
Comme on peut le constater, les défis sont grands pour la FPPE, les syndicats et le personnel professionnel. Pour y faire face, ce n’est pas compliqué : c’est ensemble qu’on doit le faire, dans une fédération forte avec des syndicats solides et bien organisés.
Ensemble, pour aller plus loin ! Bon congrès !
Il invite ensuite le président de la Centrale des syndicats du Québec, monsieur Réjean Parent, à s’adresser aux congressistes.
MOT DU PRÉSIDENT DE LA CENTRALE
Réjean Parent salue les membres de l’exécutif de la Fédération et les congressistes. Il souligne que c’est avec beaucoup d’émotion qu’il s’adresse à nous, car cette année, il prendra sa retraite et c’est donc le dernier Congrès de la FPPE auquel il participe.
Il revient rapidement sur le thème du dernier Congrès et de ses rapports avec Jean Falardeau. Il mentionne que ce dernier a une détermination hors pair afin que la Fédération prenne sa place et devienne une force incontournable. Ce fut des discussions très intéressantes dont il se souviendra longtemps. Il lève son chapeau à Jean, car il a su faire connaître la Fédération, prendre l’espace public, participer à des conférences de presse, des communiqués, faire la promotion des services, etc.
Il attire l’attention sur l’importance du dialogue qui est un instrument puissant. Il précise que, comme les ressources en éducation ne sont pas nombreuses, il faut éviter les conflits d’où l’importance de travailler ensemble sereinement, en harmonie et dans la même direction. La Centrale et la Fédération ont réussi à le faire et il mentionne qu’il est très fier des réalisations de celles-ci.
Il résume brièvement les travaux qu’il a accomplis à la Centrale des syndicats du Québec au cours du dernier triennat. C’est grâce aux alliances avec les autres fédérations, les présidences et les conseils exécutifs et administratifs qu’il a réussi à réaliser de grands défis. Il précise que l’objectif de la Centrale et de la Fédération est que tous les enfants du Québec aient accès à une éducation de qualité et c’est ensemble que nous allons la réclamer haut et fort.
Jean Falardeau remercie le président de la Centrale pour sa présentation et souligne que ce dernier est un grand défenseur du personnel professionnel. À son avis, il a été un très grand président de la CSQ. Il a été un élément important du rapprochement de la FPPE et de la FSE et un atout majeur dans la négociation de nos conventions collectives, notamment sur les ajouts de ressources et la résistance à l’annualisation. La FPPE veut le remercier pour son syndicalisme, son engagement pour l’éducation et pour le personnel professionnel. Nous lui remettons une œuvre réalisée par une professionnelle de la Commission scolaire des Rives-du-Saguenay (SPPÉS), madame Ann Dombrowski.
Jean Falardeau invite la présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE), madame Manon Bernard, à venir s’adresser aux congressistes.
1.3 Mot de la présidente de la FSE
Manon Bernard salue les congressistes et explique que ce n’est pas toujours facile comme présidente d’une Fédération de participer à un Congrès. Elle salue et remercie les membres du Bureau exécutif et plus précisément Jean Falardeau, président de la Fédération. Pour résumer les qualités de ce dernier, elle cite les mots suivants : conviction, détermination, ténacité, fierté, justice et équité.
Elle confirme que celui-ci a très bien porté, au sein des différentes instances de la Centrale, la cause du personnel professionnel de l’éducation et c’est majeur. Elle nous partage que le thème du Congrès, «Ensemble pour aller plus loin» l’a inspirée.
Au cours des dernières années, nous avons beaucoup travaillé à développer le «Nous CSQ» et nous avons assez bien réussi. Nous avons essayé de trouver des solutions aux problèmes passés et nous avons créé des lieux porteurs d’avenir comme la Commission de coordination de la négociation et le Comité paritaire national des élèves HDAA sur lesquels siègent les trois fédérations de la CSQ en éducation. C’est ce qui fait une force et une voix incontournables.
Même si certains points de vue divergent, un dialogue est toujours présent, ce qui favorise la confiance mutuelle. Le «Nous CSQ» est entamé, mais nous devons aller plus loin et apprendre à le vivre ensemble. Elle y voit un défi constant, et ce, pour nos organisations syndicales. Elle revient sur le fait que nous devons faire valoir le rôle de l’éducation et que c’est à nous de nous assurer que l’école répond aux besoins des élèves.
Elle termine son mot en nous souhaitant un bon Congrès.
Jean Falardeau remercie Manon Bernard et invite la présidente de la Fédération du personnel du soutien scolaire (FPSS), madame Diane Cinq-Mars, à s’adresser aux congressistes.
Mot de la présidente de la Fpss :
Diane Cinq-Mars salue les congressistes et les membres du Bureau exécutif qui seront en élections. Elle les remercie pour leur invitation au Congrès et mentionne qu’elle prendra le temps d’écouter les débats qui seront, selon elle, très enrichissants.
À son arrivée à la présidence en 2004, c’était la reprise des négociations. Il y a eu un tourbillon de débats, d’activités de négociations et cela a été particulièrement difficile. Elle mentionne qu’en Centrale, nous avons la force de souligner nos bons et nos mauvais coups et de nous remettre en question. Nous savons prendre le taureau par les cornes lorsque le moment est propice à le faire.
Lors de la dernière ronde de négociations, c’est la coordination qui a tenu ensemble les trois fédérations. À cet effet, elle tient à saluer et à remercier Jean Falardeau et Manon Bernard.
Elle en profite pour féliciter la Fédération pour sa campagne de visibilité et de promotion «Changer le monde un élève à la fois». C’était ingénieux de placer le cadre des activités au quotidien des membres pour mettre en évidence leur travail.
Elle remercie Jean Falardeau pour le beau et bon travail accompli et relate tout le cheminement parcouru avec lui depuis de nombreuses années. Elle a apprécié travailler avec lui et elle souligne son engagement, son professionnalisme, sa ténacité et son implication.
Elle termine en spécifiant que le thème «Ensemble pour aller plus loin» implique les syndicats, les membres et le personnel et que nous allons réussir à aller plus loin ! Elle souhaite un bon Congrès et de bons échanges pour assurer la continuité de la position de la FPPE pour les prochaines années.
Jean Falardeau remercie Diane Cinq-Mars et il invite le président de la Fédération des professionnelles et professionnels de collège (FPPC), monsieur Bernard Bérubé, à venir dire quelques mots.
Mot du président de la FPPC :
Bernard Bérubé, mentionne que c’est avec beaucoup de plaisir qu’il s’adresse aux congressistes. Il rappelle l’importance d’un Congrès et que le but de celui-ci est de partager nos idées ensemble.
Le thème «Ensemble pour aller plus loin» est particulièrement inspirant. En ce sens, le travail que les gens font en Centrale et entre les fédérations est important.
Dans les années qui viennent, il sera question entre autres du renouveau syndical et de la création d’une nouvelle organisation syndicale à partir des bases du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP). Il sera donc important de se questionner sur notre identité à titre de professionnelles et professionnels et de participer de façon importante à tous ces travaux. Il faut être conscient des avantages à faire partie d’une telle organisation.
Il faudra faire preuve de persévérance et de vigilance lors des prochaines négociations. Il cite entre autres les problèmes que vivent les autres provinces, dont les coupures en éducation et dans les services publics.
Il termine son mot en soulignant le bon travail de la Fédération et de son président, Jean Falardeau, en relatant quelques anecdotes et quelques souvenirs. Il souligne son acharnement et sa détermination au niveau de l’équité et du maintien des relativités salariales. Il salue les congressistes et il remercie les membres du Bureau exécutif en leur souhaitant de bons débats.
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